Evangile du samedi 8 mars

saint Jean 7,40-53.
Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C'est vraiment lui, le grand Prophète ! » D'autres disaient : « C'est lui le Messie ! » Mais d'autres encore demandaient : « Est-ce que le Messie peut venir de Galilée ? L'Écriture dit pourtant qu'il doit venir de la descendance de David et de Bethléem, le village où habitait David ! » C'est ainsi que la foule se divisa à son sujet. Quelques-uns d'entre eux voulaient l'arrêter, mais personne ne mit la main sur lui. Voyant revenir les gardes qu'ils avaient envoyés arrêter Jésus, les chefs des prêtres et les pharisiens leur demandèrent : « Pourquoi ne l'avez-vous pas ramené ? » Les gardes répondirent : « Jamais un homme n'a parlé comme cet homme ! » Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! » Parmi les pharisiens, il y avait Nicodème, qui était allé précédemment trouver Jésus ; il leur dit : « Est-ce que notre Loi permet de condamner un homme sans l'entendre d'abord pour savoir ce qu'il a fait ? » Ils lui répondirent : « Alors, toi aussi, tu es de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! » Puis ils rentrèrent chacun chez soi.

Evangile du vendredi 7 mars

Saint Jean 7,1-2.10.25-30.
Après cela, Jésus parcourait la Galilée : il ne voulait pas parcourir la Judée parce que les Juifs cherchaient à le faire mourir. La fête juive des Tentes approchait. Lorsque les frères de Jésus furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret. Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N'est-ce pas lui qu'on cherche à faire mourir ? Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Les chefs du peuple auraient-ils vraiment reconnu que c'est lui le Messie ? Mais lui, nous savons d'où il est. Or, lorsque le Messie viendra, personne ne saura d'où il est. » Jésus, qui enseignait dans le Temple, s'écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d'où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais celui qui m'a envoyé dit la vérité, lui que vous ne connaissez pas. Moi, je le connais parce que je viens d'auprès de lui, et c'est lui qui m'a envoyé. » On cherchait à l'arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n'était pas encore venue.

Evangile du jeudi 6 mars

Saint Jean 5,31-47.
Si je me rendais ce témoignage à moi-même, mon témoignage ne serait pas vrai ; il y a quelqu'un d'autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu'il me rend est vrai. Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité. Moi, je n'ai pas à recevoir le témoignage d'un homme, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui éclaire, et vous avez accepté de vous réjouir un moment à sa lumière. Mais j'ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les oeuvres que le Père m'a données à accomplir ; ces oeuvres, je les fais, et elles témoignent que le Père m'a envoyé. Et le Père qui m'a envoyé, c'est lui qui m'a rendu témoignage. Vous n'avez jamais écouté sa voix, vous n'avez jamais vu sa face, et sa parole ne demeure pas en vous, puisque vous ne croyez pas en moi, l'envoyé du Père. Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez trouver en elles la vie éternelle ; or, ce sont elles qui me rendent témoignage, et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! La gloire, je ne la reçois pas des hommes ; d'ailleurs je vous connais : vous n'avez pas en vous l'amour de Dieu. Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, celui-là, vous le recevrez ! Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ! Ne pensez pas que c'est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c'est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. Si vous croyiez en Moïse, vous croiriez aussi en moi, car c'est de moi qu'il a parlé dans l'Écriture. Mais si vous ne croyez pas ce qu'il a écrit, comment croirez-vous ce que je dis ?

Odes de Salomon

[Le Christ parle :]
Ceux qui ne m'ont pas reconnu n'en ont pas bénéficié ;j'ai été caché pour ceux qui ne me possédaient pas. Je suis auprès de ceux qui m'aiment.
Tous mes persécuteurs sont morts ;ceux qui me savaient vivant m'ont cherché.Je suis ressuscité, je suis avec eux, je parle par leur bouche.
Ils ont repoussé ceux qui les persécutent ;sur eux j'ai jeté le joug de mon amour.
Comme le bras du fiancé sur sa fiancée (cf Ct 2,6), ainsi est mon joug sur ceux qui me connaissent.
Comme la tente des fiançailles est dressée chez le fiancé, mon amour protège ceux qui croient en moi.Je n'ai pas été réprouvé, quand même j'ai semblé l'être.
Je n'ai pas péri, bien qu'ils l'aient imaginé.
Le séjour des morts m'a vu et il a été vaincu, la mort m'a laissé partir, et beaucoup avec moi.J'ai été pour elle fiel et vinaigre ; je suis descendu avec elle, dans son séjour, autant qu'il avait de profondeur.
La mort s'est relâchée,elle n'a pas pu supporter mon visage.
J'ai tenu parmi ses morts une assemblée de vivants (1P3,19;4,6).
Je leur ai parlé avec des lèvres vivantes, en sorte que ma parole n'ait pas été pas vaine.
Ils ont couru vers moi ceux qui étaient morts ; ils ont crié et dit : « Aie pitié de nous, Fils de Dieu, agis avec nous selon ta grâce.
Fais-nous sortir des liens des ténèbres, ouvre-nous la porte, que nous sortions vers toi.
Nous voyons que notre mort ne s'est pas approchée de toi.
Soyons délivrés, nous aussi avec toi, car tu es notre Sauveur ».
Pour moi j'ai entendu leurs voix, leur foi, je l'ai recueillie en mon coeur
Sur leurs fronts je traçais mon nom (Ap 14,1) ; ils sont libres et ils m'appartiennent.
Alléluia !

Evangile du mercredi 5 mars

Saint Jean 5,17-30.
Jésus leur déclara : « Mon Père, jusqu'à maintenant, est toujours à l'oeuvre, et moi aussi je suis à l'oeuvre. » C'est pourquoi, de plus en plus, les Juifs cherchaient à le faire mourir, car non seulement il violait le repos du sabbat, mais encore il disait que Dieu était son propre Père, et il se faisait ainsi l'égal de Dieu. Jésus reprit donc la parole. Il leur déclarait : « Amen, amen, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu'il voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement. Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu'il fait. Il lui montrera des oeuvres encore plus grandes, si bien que vous serez dans l'étonnement. Comme le Père, en effet, relève les morts et leur donne la vie, le Fils, lui aussi, donne la vie à qui il veut. Car le Père ne juge personne : il a donné au Fils tout pouvoir pour juger, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui ne rend pas honneur au Fils ne rend pas non plus honneur au Père, qui l'a envoyé. Amen, amen, je vous le dis : celui qui écoute ma parole et croit au Père qui m'a envoyé, celui-là obtient la vie éternelle et il échappe au Jugement, car il est déjà passé de la mort à la vie. Amen, amen, je vous le dis : l'heure vient - et c'est maintenant - où les morts vont entendre la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l'auront entendue vivront. Comme le Père a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d'avoir la vie en lui-même ; et il lui a donné le pouvoir de prononcer le Jugement, parce qu'il est le Fils de l'homme. Ne soyez pas surpris ; l'heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux vont entendre sa voix, et ils sortiront : ceux qui ont fait le bien, ressuscitant pour entrer dans la vie ; ceux qui ont fait le mal, ressuscitant pour être jugés. Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d'après ce que j'entends, et ce jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma propre volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé.

Evangile du mardi 4 mars

Saint Jean 5,1-3.5-16.
Après cela, à l'occasion d'une fête des Juifs, Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la Porte des Brebis, il existe une piscine qu'on appelle en hébreu Bézatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades : aveugles, boiteux et paralysés. Il y en avait un qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu'il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Est-ce que tu veux retrouver la santé ? » Le malade lui répondit : « Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l'eau bouillonne ; et pendant que j'y vais, un autre descend avant moi. » Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » Et aussitôt l'homme retrouva la santé. Il prit son brancard : il marchait !Or, ce jour-là était un jour de sabbat. Les Juifs dirent à cet homme que Jésus avait guéri : « C'est le sabbat ! Tu n'as pas le droit de porter ton brancard. » Il leur répliqua : « Celui qui m'a rendu la santé, c'est lui qui m'a dit : 'Prends ton brancard, et marche !' » Ils l'interrogèrent : « Quel est l'homme qui t'a dit : 'Prends-le, et marche' ? » Mais celui qui avait été guéri ne le savait pas ; en effet, Jésus s'était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. Plus tard, Jésus le retrouva dans le Temple et lui dit : « Te voilà en bonne santé. Ne pèche plus, il pourrait t'arriver pire encore. » L'homme partit annoncer aux Juifs que c'était Jésus qui lui avait rendu la santé. Et les Juifs se mirent à poursuivre Jésus parce qu'il avait fait cela le jour du sabbat.

Pèlerinage des étudiants à Chartres

les inscriptions (pour ceux qui ne sont pas encore inscrits) pour le pelé de Chartres sont un peu moins chers avant le 12 de ce mois, ce n’est pas une énorme différence mais bon...
Jusqu'au 12 mars inclus : 34EUR.
Du 13/03 au 28/03 inclus : 38EUR
et à partir du 29 mars inclus : 40EUR

Route du Diocèse de Pontoise : Saint Thaddée ;)

En annexe, le document au format *pdf et ci-dessous le lien (vous pouvez payer en ligne) :
http://chartres.meci.org/

MERCI A LA COMMUNAUTE



Merci à la Communauté des sœurs pour l'accueil...
Leur site internet c'est http://pagesperso-orange.fr/abbayejouarre/index.htm

Elles organisent:

" 5 JOURS POUR DIEU "

RESSOURCEMENT - RETRAITE

sur la PRIERE

JEUNES

18-35 ans

Vivre une expérience spirituelle
au rythme de la Communauté

Date : mardi 26 au dimanche 30 août 2008

Lettre ouverte de Yolé...

Chers frères et sœurs en Jésus,

j'espère que vous êtes bien rentrés (il me semble que oui sinon nous aurions eu des échos), j'espère aussi que le retour n'a pas été trop difficile ! Pour ma part, j'ai eu un peu de mal (et d'ailleurs j'en ai toujours) à retourner dans mon monde, à reprendre les activités que j'avais laissé avant la retraite, en gros à reprendre la vie que je menais auparavant. Mon esprit est resté là-bas, mon cœur aussi et tout mon être. En tout cas, je ne peux pas nier, nos tuteurs nous avaient bien préparer à ce retour...

Deux choses : tout d'abord un IMMENSE MErCi à tous pour cette retraite et pour ces WE (je n'entrerais pas dans les détails parce que je pourrais y passer ma journée lool) !!!!

Ensuite, je voulais vous faire découvrir un groupe de prière pour ceux qui ne connaissent pas encore, DUK'N ALTUM. C'est un groupe de prière (comme je viens tout juste de vous le dire) qui se réunit tous les 1ers dimanche du mois à l'Eglise St Flaive à Ermont pour une veillée de louange, d'adoration + topo. Tout cela dans un esprit de Feu, d'Amour et de Joie pour se laisser bruler par l'Amour de Dieu !! Et je peux en témoigner (n'est-ce pas Irène ?!).
Et donc, c'est ce dimanche (09 mars) avec comme thème " HOSANNA! Bénis soit le royaume qui vient" Mc 11, 10.
Voilà, je voulais vraiment vous faire partager ce temps de prière et vous inciter à venir y puiser à la source vive (cf. la samaritaine). Le Christ nous y attend avec IMPATIENCE. ( Possibilité de se confesser aussi).

L'adresse: Eglise Saint Flaive, rue de l'Eglise, 95120 Ermont
RER C Cernay ou Transilien Ermont Halte.

N'hésitez pas à venir et à inviter vos familles, vos amis, vos voisins. Il n'y a aucune contrainte. Ça commence à 18H30 et ça se termine en général à 20H. Nous avons 1h30 pour adorer Jésus. C'est merveilleux. N'hésitez à me contacter si problème se pose.

PS: Je voulais souhaiter par avance un très Joyeux et heureux anniversaire à Thérèse qui fêtera ses 25 ans ce dimanche, de peur que je ne puisse te voir dimanche à la veillée. Que la grâce du Seigneur t'accompagne tout au long de tes jours.

PS: Merci Jean-Brice pour ta carte (je n'ai pas eu le temps de le remercier)
" Ma grâce te suffit"

En communion de Feu et de prière,
votre petite sœur dans le Christ Sauveur,
Yolé.


" Dieu n'est pas venu supprimer la souffrance. Il n'est même pas venu l'expliquer. Il est venu pour la remplir de Sa présence. " Paul Claudel


VIVRE C'EST AIMER
AIMER C'EST COMPRENDRE
COMPRENDRE C'EST PARTAGER
PARTAGER C'EST DONNER
DONNER C'EST AIMER


" l'Homme a besoin de Foi comme il a besoin de pain, d'eau, et d'air pour vivre "


MILLE MERCI YOLE POUR CE PETIT MOT.... l'émotion est grande... le groupe unit.. il faut vivre cette expérience pour comprendre l'intensité et l'immensité qu'elle représente au fond de nos cœurs..." IL EST GRAND LE MYSTERE DE LA FOI... Dieu agit.
Vous êtes dans mon cœur et même si j'ai été triste de partir avant tous le monde pendant la retraite vous n'êtes pas sorti un seul instant de mon cœur...
MERCI AUSSI A NOS 3 TUTEURS car ils font l'unification du groupe...

Traverser le Désert....




"L'Eternel gardera ton issue et ton entrée dès maintenant et à toujours"

Seigneur après un intense moment de communion tel que celui que l'on a vécu à cette retraite aide nous à traverser le désert et à repousser le malin qui s'épuise à mettre tant de tentations sur nos chemins et laisse nous puiser de ton eau vive celle qui converti les cœurs et sauve les âmes des pêcheurs que nous sommes

Mercredi 27 février

Enseignement :

Dieu veut pour toi la vie ou comment rester fidèle

Retour avec joie mais aussi appréhension.
Dieu accompagne : les disciples aussi ont connu la montagne de la Transfiguration mais aussi la foule.
Repartir simplement. Dire ce qu’on a envie de dire, sans trop ni pas assez. Pas tout dire. Laisser à ceux que nous retrouvons de deviner ce qui a changé. Tout le monde ne peut recevoir ce que nous avons vécu.
Faire confiance à l’Esprit Saint dans ce retour.
L’Eucharistie : corps et sang du Seigneur, pain pour la route, pain des forts. Vient nourrir en nous sa présence.
La communion met en lien, en communion avec Jésus, mais aussi avec les frères.
Expérience de la joie d’être ensemble, qui dépasse la simple rencontre. Une communion de cœur qui reste.
Célébration : - l’Esprit Saint qui nous rassemble , qui nous fait écouter ensemble la Parole de Dieu
Comment est-ce que cela éclaire ma vie, me donne envie de l’aimer davantage, de m’ouvrir aux autres.
Offrande de ma vie maintenant : rendre grâce pour les grâces reçues, à faire monter à travers le pain et le vin, avec toute la création et toute l’histoire humaine.
Tout est transfiguré par la présence de Jésus. Jésus ressuscité est au milieu de nous.
Donner ce que nous sommes (« les sacrifices, les oblations tu n’en veux pas » avec toute l’Eglise.
Ce mouvement c’est la prière de Jésus qui nous ouvre à toute la vie de l’Eglise : Eglise du ciel avec les saints, Eglise terrestre avec le Pape, les évêques, le peuple de Dieu, l’Eglise en voie de purification, les défunts.
Sommet de l’Eucharistie : « par Lui, avec Lui et en Lui.. » c’est également le sommet gestuel.
La goutte d’eau ajoutée au vin est consacrée en même temps que lui. Nos combats, nos ténèbres font aussi partie de l’offrande.
L’Eucharistie n’est pas que pendant la messe, mais c’est toute la vie. Elle est une force pour vivre le quotidien.

Mardi 26 février

Enseignement

Vivre en présence de Jésus
Le retour de mission des 70 disciples : « réjouissez vous de ce que vos noms sont inscrits dans les cieux »
Ton nom est inscrit dans le cœur de Dieu :
ps. 41-42
Se souvenir des consolations, de la joie, de l’innocence. ‘espère en Dieu »
Soif de Dieu à vivre au quotidien, d’où la nécessité de prendre du temps à l’écart.
Ce temps permet de voir les zones d’ombre, sans être culpabilisé.
Quelque soit notre état, Dieu, lui ne change pas, son regard sur nous ne change pas.
Goûter ce temps ensemble, en silence , voir comment goûter le dimanche de la même façon. Entrer dans le repos de Dieu, nommer les bonnes choses. Vivre un certain silence intérieur.
Pratiquer les vertus : - justice – force- tempérance – prudence
Justice : s’ajuster aux évènements – être juste avec les personnes.
La Parole de Dieu, l’oraison nous apprennent cette justice
La force : pouvoir dire non à ce qui est mauvais . etre bien dans son choix. Etre ce que l’on est en vérité. Apprendre à faire des choix
Tempérance : quelles sont mes zones d’excès, quels sont mes creux et mes bosses : dans mon emploi du temps, dans mes divertissements, mon repos, ma nourriture, mon travail. Qu’est-ce qui n’est pas fait au bon moment ?
Prudence : ne pas tout risquer. Ne pas mettre tous mes œufs dans le même panier. Prendre du temps avant une décision, prendre conseil, réfléchir. Tout ce qui paraît bien n’est pas forcément bon.
Vivre en chrétien c’est accueillir la grâce de Dieu. C’est aussi vivre pleinement en homme et en femme. Cf. appel de Matthieu
Ce temps de retraite ne doit pas nous mettre à l’écart de ceux qui ne l’ont pas vécu. Le partager avec d’autres. C’est en partageant que le Christ nous éclaire sur notre condition.
Chercher un équilibre de vie avec les quatre vertus.
Grâces données : connaissance de soi, meilleure connaissance des autres
Le temps de retraite nous fait découvrir autrement le temps et l’espace. Nous permet de repérer des espaces de paix, de silence.
Au moment de choix : avoir de l’ambition mais pas démesurée. Est ce que ce choix sert ma relation à Dieu, aux autres ?

Enseignement :
discernement et choix

Deutéronome 30


Avant de choisir et de prendre une décision, respecter 4 temps

Précaution : vérifier qu’on n’est pas en période de désolation
Nous pensons souvent que c’est lorsque les choses ne vont pas qu’on est tenté de faire des choix et de changer. Prier pour traverser la tourmente et ne rien changer.
La question c’est quoi ?de quoi s’agit-il ? choisir entre quoi et quoi ? c’est souvent entre le mieux et le bien. Vois ce qui est de l’ordre du combat et du choix. Demander conseil, faire des recherches. Après « la question c’est quoi » se poser la question du comment. Eventuellement noter.
Prendre de la distance : St Ignace parle « d’indifférence ». cf. Romains 8,28. Quoi qu’il m’arrive, Dieu en tire du bien. Rien n’arrête l’œuvre de salut de Dieu. « Tout est grâce ». prendre une distance confiante, celle de l’enfant qui se sait aimé du Père.
La distance permet d’ajuster le désir.
Voir ce que ce choix produit en moi. Est-ce que cela produit de la joie, de la paix : les fruits de l’Esprit : Galates 5, 22. Revoir la liste avant de prendre une décision.
Les fruits de l’Esprit : vérifier le déroulement de nos pensées. Si on quitte les fruits de l’Esprit, les résultats seront mauvais. Nous accrocher à la parole de Jésus :
Matthieu 7, 15
Reconnaître la voix de Dieu, à distinguer de celle de l’Adversaire.
L’Ange de lumière : exemple de fausse bonne idée. Je m’accroche à mon idée, mon projet qui peut être bon mais qui suscite d’importantes réserves de la part de ceux qui m’entourent ou me conseillent. Exemple dans l’histoire : la Réforme à opposer à St François d’Assise. L’un est dans la rupture, l’autre dans l’obéissance.

« l’Esprit de Dieu fait le bruit de la goutte d’eau sur l’éponge » (St Ignace)

Lundi 25 février

DIEU NOUS MONTRE NOTRE PECHE POUR NOUS EN LIBERER
Nous avons vu dans la création la bonté de Dieu, sa magnificence, ses dons à profusion. Nous avons le désir de marcher sur sa route, d’entendre et de méditer sa Parole.
En fréquentant fidèlement cette parole, nous voyons se dessiner pour nous un visage de Jésus, nous comprenons mieux la volonté du Père et nous distinguons mieux ce qui est ombre et lumière dans notre vie. Nous prenons conscience de ce que peut être le péché, notre péché.
Le péché se décline sur plusieurs modes :

Psaume 50 : le roi David se reconnaît pécheur : v. 5 et 6 « pécheur dès le sein de ma mère », ce qui fait référence au péché originel , notre tendance au mal.

Genèse : le péché des origines, celui d’Eve et d’Adam. Celui qui est souvent à l’origine d’autres péchés : se prendre pour Dieu. Refuser de le reconnaître pour Sauveur.

Les grandes balises : le Décalogue : Exode 20, 1 et suivants

Ce qui sert de repères à beaucoup de civilisations et de cultures : « tu ne tueras pas » par exemple.
Dans notre monde où beaucoup ont perdu le sens du péché, même parmi les chrétiens, il est bon de revenir sur le texte de
Matthieu 25, 31-46, où l’on voit bien que pécher ce n’est pas seulement faire le mal, mais c’est aussi ne pas faire le bien.
A ce niveau de conscience on peut dire que pécher c’est connaître la volonté de Dieu pour nous et ne pas la faire.
Cependant, le péché des uns n’est pas celui des autres, c’est aussi selon notre appel. Une moniale se confessera par exemple ne n’avoir pas participé aux offices, alors qu’un chrétien « ordinaire » ne sera pas tenu à la même exigence. C’est une des raisons pour lesquelles avant d’aller demander (et recevoir) le pardon du Seigneur , il faut prier pour lui demander de nous montrer notre péché .
En face de la prise en compte de notre péché, il y a la miséricorde de Dieu : voir la Samaritaine : « il m’a dit tout ce que j’avais fait ». Nous ne sommes pas écrasés mais libérés par ce regard aimant comme Pierre pleurant après avoir croisé le regard de Jésus au moment de la Passion.
Face au péché deux écueils : 1- la culpabilité, 2- se contenter de sa situation.
La culpabilité : ne sert à rien. Nous fait nous regarder nous mêmes au lieu de lever les yeux vers le Seigneur pour lui demander pardon.

Se contenter de ce qu’on est : pécheur je suis et je le reste. Comment Dieu peut il se pencher avec tendresse sur nous si nous ne lui demandons rien. L’enfant qui tombe et qui refuse la main qui peut le relever n’avancera pas…
Ne pas confondre non plus tentation et péché. La tentation n’est pas le péché… Jésus a été tenté ..
Le péché c’est de céder à la tentation.
De même nos tendances profondes ne sont pas péché, mais ne rien faire pour se corriger là est le péché (voir plus haut : se contenter de ce qu’on est)


Ne pas attendre de s’encroûter dans le péché pour aller demander pardon. Essayer de le faire régulièrement, avant que la démarche devienne trop difficile. Par exemple avant chaque fête de l’Eglise : Noël, Pâques, Pentecôte, Assomption, Toussaint .


Le sacrement de réconciliation
Le péché est différent de la faute morale. Il a blessé Dieu et abîmé l’Eglise.
Je vais voir un prêtre et je dis «bénissez-moi »… La bénédiction passe par l’Eglise.
Dans la foi je me remets devant la bonté de Dieu.
Le sacrement du pardon nous replonge dans la grâce du baptême.
L’absolution replonge dans la vie baptismale et dans la vie de l’Eglise.
La Parole aussi passe par l’Eglise « et moi je te pardonne ».
Le péché nous lie, nous enchaîne, l’absolution nous délie.
Que vient-on confesser ?

1)
Dieu existe, il m’a sauvé. « Seigneur qu’est ce que tu m’as fait découvrir de toi ? »

2) Ce que le Seigneur m’a montré et qui l’a fait souffrir
Avant de se confesser commencer par une prière, faire oraison et demander à Dieu de nous montrer notre péché

...


C'est le moment où je vous ai quitté :( mais nous étions tout de même proche dans notre cœur et toujours en communions avec la prière...
Merci à Jocelyne qui m'a envoyé ses notes ce qui me permet de me replonger dans la retraite avec une immense joie... et également de les mettre sur le blog...au cas où certains d'entre vous auraient oublié des petites choses...

Le Bien et le Mal (gn 3)

Gn 3:1-Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que Yahvé Dieu avait faits. Il dit à la femme : Alors, Dieu a dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ?
Gn 3:2-La femme répondit au serpent : Nous pouvons manger du fruit des arbres du jardin.
Gn 3:3-Mais du fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n'en mangerez pas, vous n'y toucherez pas, sous peine de mort.
Gn 3:4-Le serpent répliqua à la femme : Pas du tout ! Vous ne mourrez pas !
Gn 3:5-Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux, qui connaissent le bien et le mal.
Gn 3:6-La femme vit que l'arbre était bon à manger et séduisant à voir, et qu'il était, cet arbre, désirable pour acquérir le discernement. Elle prit de son fruit et mangea. Elle en donna aussi à son mari, qui était avec elle, et il mangea.
Gn 3:7-Alors leurs yeux à tous deux s'ouvrirent et ils connurent qu'ils étaient nus; il cousirent des feuilles de figuier et se firent des pagnes.
Gn 3:8-Ils entendirent le pas de Yahvé Dieu qui se promenait dans le jardin à la brise du jour, et l'homme et sa femme se cachèrent devant Yahvé Dieu parmi les arbres du jardin.
Gn 3:9-Yahvé Dieu appela l'homme : Où es-tu ? dit-il.
Gn 3:10- J'ai entendu ton pas dans le jardin, répondit l'homme; j'ai eu peur parce que je suis nu et je me suis caché.
Gn 3:11-Il reprit : Et qui t'a appris que tu étais nu ? Tu as donc mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger !
Gn 3:12-L'homme répondit : C'est la femme que tu as mise auprès de moi qui m'a donné de l'arbre, et j'ai mangé !
Gn 3:13-Yahvé Dieu dit à la femme : Qu'as-tu fait là ? et la femme répondit : C'est le serpent qui m'a séduite, et j'ai mangé.
Gn 3:14-Alors Yahvé Dieu dit au serpent : Parce que tu as fait cela, maudit sois-tu entre tous les bestiaux et toutes les bêtes sauvages. Tu marcheras sur ton ventre et tu mangeras de la terre tous les jours de ta vie.

L'Esprit de Dieu travaille à nous montrer comment vivre heureux, vers la sainteté.
La vie chrétienne c'est du bonheur.
La Bible ne mélange pas le bien et le mal, la création commence par la volonté de Dieu de faire le Bien "[...] et Dieu vit que cela était Bon".
Lorsque l'on veut faire le "mal" , on est pressé de la faire... le bien peut attendre.
Si l'on veut faire quelque chose en cachette et ne le dire à personne car on croit que personne ne peut nous comprendre c'est surement que l'on marche sur le chemin de la désolation.
Et si l'on est attentif à ce genre d'attitude on se rend vite compte que l'on est sur la "mauvaise pente" et là ou on a compris l'erreur et on se reprend ou alors on cherche à se justifier de la chose.
Le malin a l'art à partir de choses pas complètement fausses de nous entrainer dans une discussion intérieur dont on sait qu'on a dans le fond raison mais qui conduira à a catastrophe.
Lorsque l'on est en désolation, notre esprit est rempli par l'ennemi de la nature humaine, il faut donc attendre et faire le point et ensuite notre esprit se transforme et nous indique que l'on était en état de désolation.

"Nul ne peut dire Jésus est Seigneur sans être habité par l'Esprit Saint". Saint Paul.

Se répéter la prière de Jésus: "Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu sauveur prends pitié de moi pêcheur"

Il faut reconnaitre qu'il n'est pas bon de trop discuter avec soi même et qu'il faut mieux attendre que ça se passe... l'ennemi fait sa ronde.

Et puis une fois cette épreuve surmonté on essaie de repérer là où ça a commencé...

Et enfin on entre dans la consolation...

On reconnaît que Dieu est présent, qu'on est porté qu'il nous soutient et on lui dit MERCI.

"Prendre des forces pour la désolation qui suivra". Saint Ignace

La prière de Jésus



1) Jésus nous dit de prier avec peu de paroles. Dieu sait ce dont nous avons besoin avant que nous ne le lui demandions. Alors, ce qui nous manque, c’est de demander « comme Dieu le demande ».

- 2) Jésus est un homme de prière : il passait de longs moments en prière, des nuits entières. Ses disciples devaient aller lui dire : « tout le monde te cherche ». Les disciples, admiratifs de sa manière de prier, lui ont demandé de leur apprendre comment s’adresser au Père. Nul ne connaît mieux le Père que le Fils et Il a choisi de se révéler aux humbles. Le Notre Père est la prière que Dieu lui-même nous a enseignée ; elle est la prière parfaite. Elle exprime les sentiments même du cœur du Christ. Elle est la prière de tous les chrétiens.

- 3) Dans cette prière, nous demandons tout ce que nous pouvons désirer, et dans l’ordre dont il convient de le demander. Nous commençons en demandant à Dieu qu’il soit glorifié par tous et que nous puissions atteindre notre but ultime, c’est à dire la vision et l’amour de Dieu : son Règne. Pour cela, nous demandons que sa volonté soit faite, exprimant ainsi notre disposition filiale à toujours faire, avec l’aide de sa grâce, ce qui plait au Père. Afin de ne pas tomber sur notre chemin de pèlerin jusqu’à sa maison, nous demandons notre pain quotidien- notre manne- l’aliment matériel mais surtout spirituel, l’Eucharistie. Puisque nous avons besoin de la santé pour cheminer, nous demandons à Dieu le pardon de nos péchés parce qu’ils sont cause de maladie et de mort de la vie de la grâce dans notre âme. Finalement, nous demandons à Dieu de ne pas nous abandonner dans les moments de lutte et de tentation, parce que nous savons que sans son aide nous ne pouvons vaincre les tentations et nous délivrer du Malin.

Prière

Dieu tout-puissant, ton Fils Jésus Christ nous a appris à t’appeler Père et à nous adresser à Toi par cette prière, le Notre Père. Accorde-nous qu’en la récitant tous les jours, les sentiments de notre cœur correspondent à nos paroles et que nos œuvres correspondent à nos demandes . Par Jésus Christ, notre Seigneur. Amen.

Pour plus de coeur à coeur : www.pagesorthodoxes.net/coeur/coeur-c.htm

Témoignage de Soeur Marie-Bernard


"La vie au Monastère c'est une vie avec le Christ et le Christ rend heureux"
"Accueillir ce qui nous est donné, apprendre à vivre en sœur avec les sœurs, être aux services les unes des autres"

Sœur Marie-Bernard est dans la communauté depuis 1982.
La vie monastique c'est une spiritualité de communion avec Dieu, les frères, les sœurs et avec le monde extérieur aussi.

Il faut "venir boire à la source de la communion pour vivre la communion".

Le silence ne lui pèse pas... c'est pour laisser raisonner la parole.

Sœur Marie-Bernard est responsable de la liturgie.
Pour elle la liturgie c'est le lieu privilégié de la rencontre avec Dieu qui se prolonge dans le quotidien.

A la question que Jérôme a posé, au nom de tous, à savoir comment faire pour être en silence avec nos bruits intérieurs, Sœur Marie-Bernard répond: le silence extérieur c'est un moyen et non un but, mais apprendre à habiter avec soi même c'est tout un programme.

La règle de Saint Benoît est une "règle humaine qui prend l'Homme dans toute son épaisseur"

On peut tous en témoigner pas besoin de parler pour se comprendre et se connaître, le silence est fort, présent et en dit long...

Saint Benoît de Nursie



Introduction : tout quitter pour le Christ
Il y eut un homme de sainte vie, Benoît - BENEDICTUS - béni par la grâce et par le nom.
Dès le temps de sa jeunesse, il portait en lui un cœur digne de celui d’un vieillard (par la sagesse).
Issu d’une bonne famille de Nursie, on l’envoya à Rome pour s’y livrer à l’étude des lettres.
Mais il s’aperçut que c’était l’occasion de tomber dans l’abîme des vices.
Méprisant donc l’étude des lettres, il se mit en quête d’un genre de vie sainte.

Il se retira donc, savamment ignorant et sagement inculte.

Sa règle
73 chapitres
en 80 pages...un message de vie écrit il y a 1400 ans bon pour aujourd’hui.
La STABILITE caractérise les moines de saint Benoît.
STABILITE dans la communauté, STABILITE en un lieu,
ce qui n’est pas synonyme d'immobilité.
La CONVERSION fait l’objet
d’un vœu monastique.
Le moine (re)-commence chaque jour.

LA VOIE MONASTIQUE ?
CHOISIR de SUIVRE LE CHRISTd'une manière spécifique EN COMMUNAUTE dans la PRIERE et le TRAVAIL dans un effort d’ajustement à la volonté de Dieu.

La prière continuelle :
vivre sans cesse en dialogue confiant avec le Seigneur et en communion avec les frères.
"Conduisons-nous dans la psalmodie que manière que notre esprit concorde avec notre voix."

Règle chap.19

C'est pourquoi, quand la cloche appelle à la prière, le moine lâche ce qu'il est en train de faire et se rend disponible pour Dieu.
Mais il est bien stipulé que les moines vivent du travail de leurs mains.
Il y a un temps pour louer le Seigneur et un temps pour gagner sa vie.

"PRIE ET TRAVAILLE"
au milieu de tes frères c'est-à-direORA ET LABORA.
La Règle est étudiée dans le cadre de beaucoup de séminaires ... Oui, ce texte propose un mode de vie si équilibré que bien des personnes se mettent à son écoute.

ECOUTE - et tu PARVIENDRAS :
tels sont les premier et dernier mots de la Règle.
Qui que tu sois... par l'humilité... hâte-toi...

C'est tout un programme, plein de dynamisme, de ferveur, de joie spirituelle.... Les oblats vivent de la spiritualité bénédictine en plein monde.

C S P B : Crux Sancti Patris Benedicti : Croix du saint Père Benoît.

Sur l'arbre de la croix, on lit de gauche à droite:

N D S M D : Non Draco Sit Mihi Dux :
Le dragon ne doit pas être mon guide.

De haut en bas:
C S S M L : Crux Sacra Sit Mihi Lux :
La croix doit être ma lumière.

Une inscription plus longue entoure la croix.

On lit d'abord le mot, essentiel chez les fils de saint Benoît : PAX.

Puis, en continuant vers la droite :
V R S N S M V : Vade Retro Satana, Numquam Suade mihi Vana : Arrière Satan, ne me tente jamais par la vanité.

S M Q L I V B : Sunt Mala Quae Libas, Ipse Venenum Bibas :
Ce que tu offres, ce n'est que du mal, ravale ton poison.

Evangile du lundi 3 mars

saint Jean 4,43-54.
Jésus, après ces deux jours chez les Samaritains, partit pour la Galilée. (Lui-même avait attesté qu'un prophète n'est pas honoré dans son propre pays.) Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu'il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu'ils étaient allés eux aussi à cette fête. Ainsi donc Jésus revint à Cana en Galilée, où il avait changé l'eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm. Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant. Jésus lui dit : « Vous ne pourrez donc pas croire à moins d'avoir vu des signes et des prodiges ? » Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! » Jésus lui répond : «Va, ton fils est vivant. » L'homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit. Pendant qu'il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant. Il voulut savoir à quelle heure il s'était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C'est hier, au début de l'après-midi, que la fièvre l'a quitté. » Le père se rendit compte que c'était justement l'heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, avec tous les gens de sa maison. Tel est le second signe que Jésus accomplit lorsqu'il revint de Judée en Galilée.

Evangile du dimanche 2 mars

saint Jean 9,1-41
Jésus vit sur son passage un homme qui était aveugle de naissance. Ses disciples l'interrogèrent : « Rabbi, pourquoi cet homme est-il né aveugle ? Est-ce lui qui a péché, ou bien ses parents ? » Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents. Mais l'action de Dieu devait se manifester en lui. Il nous faut réaliser l'action de celui qui m'a envoyé, pendant qu'il fait encore jour ; déjà la nuit approche, et personne ne pourra plus agir. Tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » Cela dit, il cracha sur le sol et, avec la salive, il fit de la boue qu'il appliqua sur les yeux de l'aveugle, et il lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » (ce nom signifie : Envoyé). L'aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait. Ses voisins, et ceux qui étaient habitués à le rencontrer - car il était mendiant - dirent alors : « N'est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? » Les uns disaient : « C'est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c'est quelqu'un qui lui ressemble. » Mais lui affirmait : « C'est bien moi. » Et on lui demandait : « Alors, comment tes yeux se sont-il ouverts ? » Il répondit : « L'homme qu'on appelle Jésus a fait de la boue, il m'en a frotté les yeux et il m'a dit : 'Va te laver à la piscine de Siloé.' J'y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j'ai vu. » Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? » Il répondit : « Je ne sais pas. » On amène aux pharisiens cet homme qui avait été aveugle. Or, c'était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux. A leur tour, les pharisiens lui demandèrent : « Comment se fait-il que tu voies ? » Il leur répondit : « Il m'a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et maintenant je vois. » Certains pharisiens disaient : « Celui-là ne vient pas de Dieu, puisqu'il n'observe pas le repos du sabbat. » D'autres répliquaient : « Comment un homme pécheur pourrait-il accomplir des signes pareils ? » Ainsi donc ils étaient divisés. Alors ils s'adressent de nouveau à l'aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu'il t'a ouvert les yeux ? » Il dit : « C'est un prophète. » Les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme, qui maintenant voyait, avait été aveugle. C'est pourquoi ils convoquèrent ses parents et leur demandèrent : « Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu'il est né aveugle ? Comment se fait-il qu'il voie maintenant ? » Les parents répondirent : « Nous savons que c'est bien notre fils, et qu'il est né aveugle. Mais comment peut-il voir à présent, nous ne le savons pas ; et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez-le, il est assez grand pour s'expliquer. » Ses parents parlaient ainsi parce qu'ils avaient peur des Juifs. En effet, les Juifs s'étaient déjà mis d'accord pour exclure de la synagogue tous ceux qui déclareraient que Jésus est le Messie. Voilà pourquoi les parents avaient dit : « Il est assez grand, interrogez-le ! » Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l'homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : « Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. » Il répondit : « Est-ce un pécheur ? Je n'en sais rien ; mais il y a une chose que je sais : j'étais aveugle, et maintenant je vois. » Ils lui dirent alors : « Comment a-t-il fait pour t'ouvrir les yeux ? » Il leur répondit : « Je vous l'ai déjà dit, et vous n'avez pas écouté. Pourquoi voulez-vous m'entendre encore une fois ? Serait-ce que vous aussi vous voulez devenir ses disciples ? » Ils se mirent à l'injurier : « C'est toi qui es son disciple ; nous, c'est de Moïse que nous sommes les disciples. Moïse, nous savons que Dieu lui a parlé ; quant à celui-là, nous ne savons pas d'où il est. » L'homme leur répondit : « Voilà bien ce qui est étonnant ! Vous ne savez pas d'où il est, et pourtant il m'a ouvert les yeux. Comme chacun sait, Dieu n'exauce pas les pécheurs, mais si quelqu'un l'honore et fait sa volonté, il l'exauce. Jamais encore on n'avait entendu dire qu'un homme ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance. Si cet homme-là ne venait pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. » Ils répliquèrent : « Tu es tout entier plongé dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon ? » Et ils le jetèrent dehors. Jésus apprit qu'ils l'avaient expulsé. Alors il vint le trouver et lui dit : « Crois-tu au Fils de l'homme ? » Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? » Jésus lui dit : « Tu le vois, et c'est lui qui te parle. » Il dit : « Je crois, Seigneur ! », et il se prosterna devant lui. Jésus dit alors : « Je suis venu en ce monde pour une remise en question : pour que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles. » Des pharisiens qui se trouvaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent : « Serions-nous des aveugles, nous aussi ? » Jésus leur répondit : « Si vous étiez des aveugles, vous n'auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : 'Nous voyons !' votre péché demeure.