Lundi 25 février

DIEU NOUS MONTRE NOTRE PECHE POUR NOUS EN LIBERER
Nous avons vu dans la création la bonté de Dieu, sa magnificence, ses dons à profusion. Nous avons le désir de marcher sur sa route, d’entendre et de méditer sa Parole.
En fréquentant fidèlement cette parole, nous voyons se dessiner pour nous un visage de Jésus, nous comprenons mieux la volonté du Père et nous distinguons mieux ce qui est ombre et lumière dans notre vie. Nous prenons conscience de ce que peut être le péché, notre péché.
Le péché se décline sur plusieurs modes :

Psaume 50 : le roi David se reconnaît pécheur : v. 5 et 6 « pécheur dès le sein de ma mère », ce qui fait référence au péché originel , notre tendance au mal.

Genèse : le péché des origines, celui d’Eve et d’Adam. Celui qui est souvent à l’origine d’autres péchés : se prendre pour Dieu. Refuser de le reconnaître pour Sauveur.

Les grandes balises : le Décalogue : Exode 20, 1 et suivants

Ce qui sert de repères à beaucoup de civilisations et de cultures : « tu ne tueras pas » par exemple.
Dans notre monde où beaucoup ont perdu le sens du péché, même parmi les chrétiens, il est bon de revenir sur le texte de
Matthieu 25, 31-46, où l’on voit bien que pécher ce n’est pas seulement faire le mal, mais c’est aussi ne pas faire le bien.
A ce niveau de conscience on peut dire que pécher c’est connaître la volonté de Dieu pour nous et ne pas la faire.
Cependant, le péché des uns n’est pas celui des autres, c’est aussi selon notre appel. Une moniale se confessera par exemple ne n’avoir pas participé aux offices, alors qu’un chrétien « ordinaire » ne sera pas tenu à la même exigence. C’est une des raisons pour lesquelles avant d’aller demander (et recevoir) le pardon du Seigneur , il faut prier pour lui demander de nous montrer notre péché .
En face de la prise en compte de notre péché, il y a la miséricorde de Dieu : voir la Samaritaine : « il m’a dit tout ce que j’avais fait ». Nous ne sommes pas écrasés mais libérés par ce regard aimant comme Pierre pleurant après avoir croisé le regard de Jésus au moment de la Passion.
Face au péché deux écueils : 1- la culpabilité, 2- se contenter de sa situation.
La culpabilité : ne sert à rien. Nous fait nous regarder nous mêmes au lieu de lever les yeux vers le Seigneur pour lui demander pardon.

Se contenter de ce qu’on est : pécheur je suis et je le reste. Comment Dieu peut il se pencher avec tendresse sur nous si nous ne lui demandons rien. L’enfant qui tombe et qui refuse la main qui peut le relever n’avancera pas…
Ne pas confondre non plus tentation et péché. La tentation n’est pas le péché… Jésus a été tenté ..
Le péché c’est de céder à la tentation.
De même nos tendances profondes ne sont pas péché, mais ne rien faire pour se corriger là est le péché (voir plus haut : se contenter de ce qu’on est)


Ne pas attendre de s’encroûter dans le péché pour aller demander pardon. Essayer de le faire régulièrement, avant que la démarche devienne trop difficile. Par exemple avant chaque fête de l’Eglise : Noël, Pâques, Pentecôte, Assomption, Toussaint .


Le sacrement de réconciliation
Le péché est différent de la faute morale. Il a blessé Dieu et abîmé l’Eglise.
Je vais voir un prêtre et je dis «bénissez-moi »… La bénédiction passe par l’Eglise.
Dans la foi je me remets devant la bonté de Dieu.
Le sacrement du pardon nous replonge dans la grâce du baptême.
L’absolution replonge dans la vie baptismale et dans la vie de l’Eglise.
La Parole aussi passe par l’Eglise « et moi je te pardonne ».
Le péché nous lie, nous enchaîne, l’absolution nous délie.
Que vient-on confesser ?

1)
Dieu existe, il m’a sauvé. « Seigneur qu’est ce que tu m’as fait découvrir de toi ? »

2) Ce que le Seigneur m’a montré et qui l’a fait souffrir
Avant de se confesser commencer par une prière, faire oraison et demander à Dieu de nous montrer notre péché

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