Troisième enseignement


Nuée lumineuse et nuée obscur...
l'ombre ça peut être la limite dans notre amour avec Dieu que l'on arrive pas à dépasser...
C'est aussi les doutes sur Jésus et sur notre foi et nous dire que l'on est pas digne de notre rencontre avec Dieu.
Mais il y a toujours une source de lumière dans l'ombre.

QUI EST DIEU?

A travers la fidélité de Dieu, en se découvrant tel que l'on est en face de Dieu, on rentre dans une relation avec l'Esprit Saint.
l'Esprit Saint qui sonde toute la profondeur de Dieu, qui nous fait habiter sur la terre différemment.

C'est à nous de dire la vérité au Seigneur, il faut faire la vérité...
Jésus nous conduit au cœur de notre existence... (Evangile de Saint Jean 4)
"La grâce de la confirmation c'est une grâce qui nous enracine".

Vierge Marie Sainte Mère

MARIE


Marie pareil à "une étoile qui éclaire la nuit" "Marie est une création splendide de Dieu, elle n'a pas été touchée par le pêché... toute belle" "Regarder Marie c'est regarder où elle regarde, prier Marie c'est se tourner avec elle vers Jésus." "Dans la parole de Dieu Marie est vraiment chez elle. La parole de Dieu devient sa parole et sa parole est née de la parole de dieu."


Prière d'alliance


De spiritualité ignatienne, la prière d'alliance est destinée à être utilisée le soir, soit pendant une période de retraite, soit tous les jours, en y consacrant 5 à 10 minutes.

Se tourner d'abord vers Dieu et lui demander son aide et sa lumière (l'Esprit Saint); la prière d'alliance s'articule ensuite autour de 3 points:

  • "De Toi à moi: merci"
    Temps d'alliance. Relire les moments de consolation, de joie, de cette journée où Dieu est passé; les moments où le Seigneur m'a rejoint. Il est vivant et agissant et il est plein de prévenance pour moi à travers des signes, des faits ... Rendre grâce.
  • "De moi à Toi": pardon"
    Voir les moments où je n'ai pas été en alliance avec Dieu: mes failles, mes faiblesses, mes péchés, mes absences... ce qui a blessé l'Amour. Pour lutter contre mes péchés je peux trouver une stratégie ( par exemple: trouver une parole de Dieu que je répéterai dans les moments difficiles, etc. ). Je peux aussi prêter attention à tel point particulier contre lequel je mènerai le combat jusqu'à ce que le Seigneur me donne la victoire.
  • "Nous deux ensemble":
    Se tourner résolument vers demain. Offrir ce que sera demain et l'avenir. Me préparer à le vivre en présentant au Seigneur les personnes que je vais voir, ou les différents événements que j'aurai à vivre, etc.

    Puis, en union avec les autres chrétiens, et spécialement avec ceux qui participent à la même retraite (si la prière est dite dans le cadre d'une retraite), dire le "Notre Père".

    On retire beaucoup de fruits de cette prière:
    - Elle structure notre vie spirituelle.
    - Elle aide à discerner, à aiguiser nos sens spirituels.
    - Elle aide à découvrir Dieu partout et toujours présent, d'une présence agissante et aimante.
    - Je découvre que notre histoire est sainte.

    Il est recommandé après la prière de noter par écrit, sur un cahier, tel ou tel point.

    Remarque: le 3° temps de la prière est parfois appelé "S'il te plait": c'est alors un temps pour prendre conscience de ses désirs, puis pour en faire le discernement.

    (D'après un document diffusé dans une paroisse)

Trouver la consolation dans l'Oraison


"Le Christ nous emmène pas loin de chez nous, il nous ramène chez nous"

Et de là, en passant, Jésus vit un homme, nommé Matthieu, assis au bureau du fisc, et il lui dit: " Suis-moi. " Il se leva et le suivit. Or, comme il était à table dans sa maison, un grand nombre de publicains et de pécheurs vinrent y prendre place avec Jésus et ses disciples. Ce que voyant, les Pharisiens dirent à ses disciples: " Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs? " Entendant cela, il leur dit: " Ce ne sont pas les bien portants qui ont besoin de médecin, mais les malades. Allez donc apprendre ce que signifie: Je veux la miséricorde et non le sacrifice. Car je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs. "


Second enseignement

"Je te bénis mon créateur
pour la merveille que je suis
Tous les trésor au fond de moi
que tu as mis sans faire de bruit"

Attitude à avoir lors des désolations et des consolations (par l'Abbé Q. Sauvonnet tirés des exercices spirituels de Saint Ignace)

Il importe, au temps de la désolation, de ne faire aucun changement, mais de demeurer ferme et constant dans ses résolutions et dans la détermination où l’on était avant la désolation, ou au temps même de la consolation. Car, comme ordinairement c’est le Bon Esprit qui nous guide et nous conseille dans la consolation ; ainsi dans la désolation est-ce le mauvais esprit, sous l’inspiration duquel nous ne pouvons prendre un chemin qui nous conduise à une bonne fin.
L’expérience prouve que nous regrettons souvent les décisions prises dans les périodes de trouble. Une colère, un mot malheureux qui a dépassé notre pensée… Quand tout va mal et que nous ne sommes pas en état de réfléchir sereinement, alors il faut ne rien faire à moins d’avoir pros conseil auprès de quelqu’un de bon conseil. Dans tout ce qui touche la vie spirituelle, cette personne sera évidemment le directeur spirituel.
Selon cette règle, celui qui, par exemple, a pris comme résolution de réciter son chapelet ne décidera pas, tout à coup, d’arrêter, parce qu’il n’y trouve plus goût ou qu’il croit perdre son temps, en raison de distractions continuelles.
Les couples, qui se séparent parce que plus rien ne va, illustrent également cette règle : la décision malheureuse de se séparer est à chaque fois prise au moment où tout va le plus mal… Relisons saint Ignace : « ainsi dans la désolation est-ce le mauvais esprit, sous l’inspiration duquel nous ne pouvons prendre un chemin qui nous conduise à une bonne fin. »
Quoique nous devions jamais changer nos résolutions au temps de la désolation, il est cependant très utile de nous changer courageusement nous-mêmes, je veux dire notre manière d’agir, et de la diriger toute entière contre les attaques de la désolation. Ainsi, il convient de donner plus de temps à la prière, de méditer avec plus d’attention, d’examiner plus sérieusement notre conscience, et de nous adonner davantage aux exercices convenables de pénitence.

Cette règle est LA règle d’or, à savoir : la contre-attaque. Il nous faut prendre le contre-pied de ce que le Mauvais Ange nous inspire. Pour ce faire reprenons ce que saint Ignace nous dit :

1.La prière. Nous ne saurions trop insister sur l’efficacité de la prière.

2.La méditation

3.Les examens fervents de conscience (souvent le démon nous fait croire que nous avons péché alors que non seulement nous n’avons pas consenti mais nous avons gagné des mérites en réagissant. Et s’il y a eu faute, l’examen nous donne confiance, en nous faisant remercier Dieu et nous obtient son pardon par l’acte de contrition et de fermes propos)

Un peu de pénitence… Quelques petites pénitences chassent le démon, par exemples trois Ave Maria les doigts sous les genoux, ou une dizaine de chapelet les bras en croix, ou une petite mortification de gourmandise.

Le démon craint cela. Saint Benoît, un jour, eut une tentation terrible de la chair dont il n’arrivait pas à se débarrasser. Otant son habit, il se roula dans un de ces buissons d’épines très piquantes. Son corps était pleinde sang. Mais tous les démons avaient fui. Nous avons là un grand principe de conduite pour vaincre le démon.

D’après cette règle, quand une personne nous insupporte particulièrement, il nous faut agir à son endroit avec encore plus de délicatesse et de patience. La petite Thérèse nous donne l’exemple d’une telle attitude dans sa vie. Les applications quotidiennes d’un tel conseil sont nombreuses.
Que celui qui est dans la consolation pense comment il se comportera au temps de la désolation et qu’il fasse dès lors provision de courage pour le moment de l’épreuve.

C’est une certitude, nous aurons après des moments de consolations où tout nous semble facile des périodes beaucoup plus difficiles. En être bien persuadé permet de savourer les périodes faciles et surtout de pas fléchir au moment de l’orage. Si l’orage doit venir, il sera lui-même suivi de l’éclaircie. Saint Ignace nous exhorte avec raison à la patience :
Que celui qui est dans la désolation travaille à se conserver dans la patience, vertu directement opposée aux attaques qui lui surviennent, et qu’il emploie, comme nous l’avons dit dans la sixième règle, les moyens nécessaires pour vaincre la désolation.

Saint Ignace résume tout cela par une comparaison qu’en la circonstance nous ne pouvons que citer : Notre ennemi ressemble à une femme ; il en a la faiblesse et l’opiniâtreté. C’est le propre d’une femme, lorsqu’elle se dispute avec un homme, de perdre courage et de prendre la fuite aussitôt que celui-ci lui montre un visage ferme ; l’homme au contraire, commence-t-il à craindre et à reculer, la colère, la vengeance et la férocité de cette femme s'accroissent et n’ont plus de mesure. De même c’est le propre de l’ennemi de faiblir, de perdre courage et de prendre la fuite avec ses tentations, quand la personne qui s’exerce aux choses spirituelles montre beaucoup de fermeté contre le tentateur, et fait diamétralement le contraire de ce qui lui est suggéré. Au contraire, si la personne qui est tentée commence à craindre et à supporter l’attaque avec moins de courage, il n’est point bête féroce sur la terre dont la cruauté égale la malice infernale avec laquelle cet ennemi de la nature humaine s’attache à poursuivre ses
perfides desseins.

Psaume 8: Puissance du nom divin



O Seigneur, notre Dieu, qu'il est grand ton nom
par toute la terre !

Jusqu'aux cieux, ta splendeur est chantée
par la bouche des enfants, des tout-petits :
rempart que tu opposes à l'adversaire,
où l'ennemi se brise en sa révolte.

A voir ton ciel, ouvrage de tes doigts,
la lune et les étoiles que tu fixas,
qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à lui,
le fils d'un homme, que tu en prennes souci ?

Tu l'as voulu un peu moindre qu'un dieu,
le couronnant de gloire et d'honneur ;
tu l'établis sur les oeuvres de tes mains,
tu mets toute chose à ses pieds :

les troupeaux de boeufs et de brebis,
et même les bêtes sauvages,
les oiseaux du ciel et les poissons de la mer,
tout ce qui va son chemin dans les eaux.

O Seigneur, notre Dieu,
qu'il est grand ton nom par toute la terre !

Sixième jour


Dieu dit: « Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance et qu'il soumette les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, les bestiaux, toute la terre et toutes les petites bêtes qui remuent sur la terre » ! 27 Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa; mâle et femelle il les créa.

Réflechir sur ce qu'on possède chacun au fond de nous et qui a été crée à l'image de Dieu, qui a su ne pas être atteint du pêché?!!

Petit commentaire...

  1. Dieu crée - c'est un acte libre et gratuit
  2. Dieu a eu le désir de partager ce qu'il portait au plus profond de lui
  3. Il a tout crée par la parole: Dieu dit et cela fut fait.
  4. dans ce que Dieu a crée ce qui est important ce n'est pas la taille de la chose mais la prèsence de Dieu

Premier enseignement "la Génèse"


Gn 1,1 Lorsque Dieu commença la création du ciel et de la terre, 2 la terre était déserte et vide, et la ténèbre à la surface de l'abîme ; le souffle de Dieu planait à la surface des eaux.
3 et Dieu dit : « Que la lumière soit »! Et la lumière fut. 4 Dieu vit que la lumière était bonne. Dieu sépara la lumière de la ténèbre. 5 Dieu appela la lumière «jour» et la ténèbre il l'appela «nuit». Il y eut un soir, il y eut un matin : premier jour.
6 Dieu dit : « Qu'il y ait un firmament au milieu des eaux et qu'il sépare les eaux d'avec les eaux ! » 7 Dieu fit le firmament et il sépara les eaux inférieures au firmament d'avec les eaux supérieures. Il en fut ainsi. 8 Dieu appela le firmament «ciel». Il y eut un soir, il y eut un matin : deuxième jour.
9 Dieu dit: « Que les eaux inférieures au ciel s'amassent en un seul lieu et que le continent paraisse ! » Il en fut ainsi. 10 Dieu appela «terre» le continent : il appela «mer» l'amas des eaux. Dieu vit que cela était bon. 11 Dieu dit : « Que la terre se couvre de verdure, d'herbe qui rend féconde sa semence, d'arbres fruitiers qui, selon leur espèce, portent sur terre des fruits ayant en eux-mêmes leur semence ! » Il en fut ainsi. 12 La terre produisit de la verdure, de l'herbe qui rend féconde sa semence selon son espèce, des arbres qui portent des fruits ayant en eux-mêmes leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon. 13 Il y eut un soir, il y eut un matin : troisième jour.
14 Dieu dit : « Qu'il y ait des luminaires au firmament du ciel pour séparer le jour de la nuit, qu'ils servent de signes tant pour les fêtes que pour les jours et les années, 15 et qu'ils servent de luminaires au firmament du ciel pour illuminer la terre ». Il en fut ainsi. 16 Dieu fit les deux grands luminaires, le grand luminaire pour présider au jour, le petit pour présider à la nuit, et les étoiles. 17 Dieu les établit dans le firmament du ciel pour illuminer la terre, 18 pour présider au jour et à la nuit et séparer la lumière de la ténèbre. Dieu vit que cela était bon. 19 Il y eut un soir, il y eut un matin : quatrième jour.
20 Dieu dit : « Que les eaux grouillent de bestioles vivantes et que l'oiseau vole au-dessus de la terre face au firmament du ciel ». 21 Dieu créa les grands monstres marins, tous les êtres vivants et remuants selon leur espèce, dont grouillèrent les eaux, et tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon. 22 Dieu les bénit en disant : « Soyez féconds et prolifiques, remplissez les eaux dans les mers, et que l'oiseau prolifère sur la terre » ! 23 Il y eut un soir, il y eut un matin : cinquième jour.
24 Dieu dit : « Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce: bestiaux, petites bêtes, et bêtes sauvages selon leur espèce » ! Il en fut ainsi. 25 Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce, les bestiaux selon leur espèce et toutes les petites bêtes du sol selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon. 26 Dieu dit: « Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance et qu'il soumette les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, les bestiaux, toute la terre et toutes les petites bêtes qui remuent sur la terre » ! 27 Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa; mâle et femelle il les créa. 28 Dieu les bénit et Dieu leur dit : « Soyez féconds et prolifiques, remplissez la terre et dominez-la. Soumettez les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et toute bête qui remue sur la terre » ! 29 Dieu dit : « Voici, je vous donne toute herbe qui porte sa semence sur toute la surface de la terre et tout arbre dont le fruit porte sa semence; ce sera votre nourriture. 30 A toute bête de la terre, à tout oiseau du ciel, à tout ce qui remue sur la terre et qui a souffle de vie, je donne pour nourriture toute herbe mûrissante ». Il en fut ainsi. 31 Dieu vit tout ce qu'il avait fait. Voilà, c'était très bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : sixième jour.

Gn 2,1 Le ciel, la terre et tous leurs éléments furent achevés. 2 Dieu acheva au septième jour l'œuvre qu'il avait faite, il arrêta au septième jour toute l'œuvre qu'il faisait. 3 Dieu bénit le septième jour et le consacra car il avait alors arrêté toute l'œuvre que lui-même avait créée par son action. 4 Telle est la naissance du ciel et de la terre lors de leur création.

RETRAITE A L'ABBAYE DE JOUARRE


Et c'est partie pour la retraite de 5 jours du 22 février au 27 février à l'Abbaye de Jouarre chez la communauté de Soeurs Bénédictines...
A 22h30 nous étions enfin tous réunis
Afin de respecter la retraite de chacun j'avais laissé mon appareil photo à la maison... toutes les photos ont été prises sur le site http://pagesperso-orange.fr/abbayejouarre/index.htm merci de respecter les droit d'auteurs...

Evangile du samedi 1 mars

saint Luc 18,9-14.
Jésus dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus d'être justes et qui méprisaient tous les autres : « Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L'un était pharisien, et l'autre, publicain. Le pharisien se tenait là et priait en lui-même : 'Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.' Le publicain, lui, se tenait à distance et n'osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : 'Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis !' Quand ce dernier rentra chez lui, c'est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste, et non pas l'autre. Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé. »

Evangile du vendredi 29 février

Saint Marc 12,28-34.
Un scribe qui avait entendu la discussion, et remarqué que Jésus avait bien répondu, s'avança pour lui demander : « Quel est le premier de tous les commandements ? » Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l'unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as raison de dire que Dieu est l'Unique et qu'il n'y en a pas d'autre que lui. L'aimer de tout son coeur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices. » Jésus, voyant qu'il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n'es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n'osait plus l'interroger.

Saint Syméon le Nouveau Théologien (v.949-1022), moine orthodoxe

« Celui qui ne rassemble pas avec moi, disperse »
Ton Maître ne se fâche pas sous la raillerie ; et toi, tu t'énerves ?
Lui supporte crachats, gifles, coups de fouet ; et toi tu ne peux pas accepter une parole dure ? Lui accueille la croix, une mort déshonorante, la torture des clous ; et toi tu n'acceptes pas de remplir les services les moins honorables ?
Et comment deviendras-tu participant de sa gloire (1P 5,1) si tu n'acceptes pas de devenir participant de sa mort déshonorante ?
Vraiment, c'est en vain que tu as abandonné les richesses, si tu ne veux pas prendre la croix, comme il l'a lui-même ordonné avec sa parole de vérité. « Vends ce que tu as et donne-le aux pauvres », prescrit le Christ au jeune homme ainsi qu'à nous-mêmes ; « Prends ta croix », « viens et suis-moi » (Mt 19,21.16,24).
Toi, tu as bien partagé tes richesses, mais sans accepter de prendre la croix c'est-à-dire de supporter vaillamment l'assaut de toutes les épreuves ; tu t'es égaré sur le chemin de la vie et t'es séparé, pour ton malheur, de ton très doux Dieu et Maître.
Je vous en prie, mes frères, observons tous les commandements du Christ, supportons jusqu'à la mort, pour l'amour du Royaume des cieux, les épreuves qui nous assaillent afin de communier à la gloire de Jésus, d'avoir part à la vie éternelle et d'hériter de la jouissance de biens indicibles, dans le Christ Jésus notre Seigneur.

Evangile du jeudi 28 février

Saint Luc 11,14-23.
Jésus expulsait un démon qui rendait un homme muet. Lorsque le démon fut sorti, le muet se mit à parler, et la foule fut dans l'admiration. Mais certains se mirent à dire : « C'est par Béelzéboul, le chef des démons, qu'il expulse les démons. » D'autres, pour le mettre à l'épreuve, lui réclamaient un signe venant du ciel. Jésus, connaissant leurs intentions, leur dit : « Tout royaume divisé devient un désert, ses maisons s'écroulent les unes sur les autres. Si Satan, lui aussi, est divisé, comment son royaume tiendra-t-il ? Vous dites que c'est par Béelzéboul que j'expulse les démons. Et si c'est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? C'est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges. Mais si c'est par le doigt de Dieu que j'expulse les démons, c'est donc que le règne de Dieu est survenu pour vous. Quand l'homme fort et bien armé garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité. Mais si un plus fort intervient et triomphe de lui, il lui enlève l'équipement de combat qui lui donnait confiance, et il distribue tout ce qu'il lui a pris. Celui qui n'est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse.

Evangile du mercredi 27 février

saint Matthieu 5,17-19.
« Ne pensez pas que je suis venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas une lettre, pas un seul petit trait ne disparaîtra de la Loi jusqu'à ce que tout se réalise. Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le Royaume des cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera sera déclaré grand dans le Royaume des cieux.

Evangile du mardi 26 février

Saint Matthieu 18,21-35.
Pierre s'approcha de Jésus pour lui demander : " Seigneur, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu'à sept fois ? " Jésus lui répondit : " Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois. En effet, le Royaume des cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Il commençait, quand on lui amena quelqu'un qui lui devait dix mille talents (c'est-à-dire soixante millions de pièces d'argent). Comme cet homme n'avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : 'Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.' Saisi de pitié, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. Mais, en sortant, le serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d'argent. Il se jeta sur lui pour l'étrangler, en disant : 'Rembourse ta dette !' Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : 'Prends patience envers moi, et je te rembourserai.' Mais l'autre refusa et le fit jeter en prison jusqu'à ce qu'il ait remboursé. Ses compagnons, en voyant cela, furent profondément attristés et allèrent tout raconter à leur maître. Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : 'Serviteur mauvais ! je t'avais remis toute cette dette parce que tu m'avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j'avais eu pitié de toi ?' Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu'à ce qu'il ait tout remboursé. C'est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son coeur".

Evangile du lundi 25 février

Saint Luc 4, 24-30
Dans la synagogue de Nazareth, Jésus déclarait : " Amen, je vous le dis : aucun prophète n'est bien accueilli dans son pays. En toute vérité, je vous le déclare : Au temps du prophète Élie, lorsque la sécheresse et la famine ont sévi pendant trois ans et demi, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie n'a été envoyé vers aucune d'entre elles, mais bien à une veuve étrangère, de la ville de Sarepta, dans le pays de Sidon. Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; pourtant aucun d'eux n'a été purifié, mais bien Naaman, un Syrien. " A ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu'à un escarpement de la colline où la ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d'eux, allait son chemin.

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Soeurs Missionnaires de la Charité

« Donne-moi à boire »


Les paroles de Jésus « J'ai soif » (Jn 19,28), qui sont écrites sur le mur de toutes nos chapelles, ne sont pas passées mais vivantes, ici et maintenant ; elles sont dites pour vous. Le croyez-vous ? Si oui, vous entendrez et vous sentirez sa présence. Laissez-le devenir aussi intime en vous qu'il l'est en moi ; ce sera la plus grande joie que vous puissiez m'offrir. J'essaierai de vous aider à comprendre, mais c'est Jésus lui-même qui est seul à pouvoir vous dire « J'ai soif ! » Ecoutez votre propre nom. Et pas seulement une fois. Chaque jour. Si vous écoutez avec votre coeur, vous entendrez, vous comprendrez.

Pourquoi Jésus dit-il : « J'ai soif » ? Quel en est le sens ? Il est très difficile à expliquer avec des mots... Pourtant, si vous deviez retenir une seule chose de cette lettre, que ce soit ceci : « J'ai soif » est une parole beaucoup plus profonde que si Jésus avait simplement dit « Je vous aime ». Tant que vous ne saurez pas, et de façon très intime, que Jésus a soif de vous, il vous sera impossible de savoir ce qu'il veut être pour vous ; ni ce qu'il veut que vous soyez pour lui. Le coeur et l'âme des Missionnaires de la Charité consistent exclusivement en ceci : la soif du coeur de Jésus, caché dans les pauvres. Voilà la seule source de tout ce qui fait notre vie. Cela vous donne, à la fois le but...et l'esprit de notre Congrégation. Etancher la soif de Jésus vivant parmi nous est notre seule raison d'être et notre unique objectif. Pouvons-nous en dire autant de nous-mêmes, à savoir que cela est notre seule raison de vivre ?

Evangile du dimanche 24 février

Saint Jean 4, 5-42
Jésus arrivait à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph, et où se trouve le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s'était assis là, au bord du puits. Il était environ midi. Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l'eau. Jésus lui dit : " Donne-moi à boire. " (En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter de quoi manger.) La Samaritaine lui dit : " Comment ! Toi qui es Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? " (En effet, les Juifs ne veulent rien avoir en commun avec les Samaritains.) Jésus lui répondit : " Si tu savais le don de Dieu, si tu connaissais celui qui te dit : 'Donne-moi à boire', c'est toi qui lui aurais demandé, et il t'aurait donné de l'eau vive. " Elle lui dit : " Seigneur, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond ; avec quoi prendrais-tu l'eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? " Jésus lui répondit : " Tout homme qui boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que moi je lui donnerai n'aura plus jamais soif ; et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante pour la vie éternelle. " La femme lui dit : " Seigneur, donne-la-moi, cette eau : que je n'aie plus soif, et que je n'aie plus à venir ici pour puiser. " Jésus lui dit : " Va, appelle ton mari, et reviens. " La femme répliqua : " Je n'ai pas de mari. " Jésus reprit : " Tu as raison de dire que tu n'as pas de mari, car tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari : là, tu dis vrai. " La femme lui dit : " Seigneur, je le vois, tu es un prophète. Alors, explique-moi : nos pères ont adoré Dieu sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut l'adorer est à Jérusalem. " Jésus lui dit : " Femme, crois-moi : l'heure vient où vous n'irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous adorons, nous, celui que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l'heure vient - et c'est maintenant - où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui l'adorent, c'est en esprit et vérité qu'ils doivent l'adorer. " La femme lui dit : " Je sais qu'il vient, le Messie, celui qu'on appelle Christ. Quand il viendra, c'est lui qui nous fera connaître toutes choses. " Jésus lui dit : " Moi qui te parle, je le suis. " Là-dessus, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. Pourtant, aucun ne lui dit : " Que demandes-tu ? " ou : " Pourquoi parles-tu avec elle ? " La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens : " Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait. Ne serait-il pas le Messie ? " Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers Jésus. Pendant ce temps, les disciples l'appelaient : " Rabbi, viens manger. " Mais il répondit : " Pour moi, j'ai de quoi manger : c'est une nourriture que vous ne connaissez pas. " Les disciples se demandaient : " Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger ? " Jésus leur dit : " Ma nourriture, c'est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et d'accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas : 'Encore quatre mois et ce sera la moisson' ? Et moi je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs qui se dorent pour la moisson. Dès maintenant, le moissonneur reçoit son salaire : il récolte du fruit pour la vie éternelle, si bien que le semeur se réjouit avec le moissonneur. Il est bien vrai, le proverbe : 'L'un sème, l'autre moissonne.' Je vous ai envoyés moissonner là où vous n'avez pas pris de peine, d'autres ont pris de la peine, et vous, vous profitez de leurs travaux. " Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause des paroles de la femme qui avait rendu ce témoignage : " Il m'a dit tout ce que j'ai fait. " Lorsqu'ils arrivèrent auprès de lui, ils l'invitèrent à demeurer chez eux. Il y resta deux jours. Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de ses propres paroles, et ils disaient à la femme : " Ce n'est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons maintenant ; nous l'avons entendu par nous-mêmes, et nous savons que c'est vraiment lui le Sauveur du monde. "

Evangile du samedi 23 février

Saint Luc 15, 1-3;11-32
Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l'écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : " Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! " Alors Jésus leur dit cette parabole : " Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : 'Père, donne-moi la part d'héritage qui me revient.' Et le père fit le partage de ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu'il avait, et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère. Il alla s'embaucher chez un homme du pays qui l'envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il réfléchit : 'Tant d'ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Prends-moi comme l'un de tes ouvriers.' Il partit donc pour aller chez son père. Comme il était encore loin, son père l'aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : 'Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils...' Mais le père dit à ses domestiques : 'Vite, apportez le plus beau vêtement pour l'habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.' Et ils commencèrent la fête. Le fils aîné était aux champs. A son retour, quand il fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des domestiques, il demanda ce qui se passait. Celui-ci répondit : 'C'est ton frère qui est de retour. Et ton père a tué le veau gras, parce qu'il a vu revenir son fils en bonne santé.' Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d'entrer. Son père, qui était sorti, le suppliait. Mais il répliqua : 'Il y a tant d'années que je suis à ton service sans avoir jamais désobéi à tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est arrivé après avoir dépensé ton bien avec des filles, tu as fait tuer pour lui le veau gras !' Le père répondit : 'Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait bien festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! "

Evangile du vendredi 22 février

Saint Matthieu 16, 13-19
Jésus était venu dans la région de Césarée-de-Philippe, et il demandait à ses disciples : " Le Fils de l'homme, qui est-il, d'après ce que disent les hommes ? " Ils répondirent : " Pour les uns, il est Jean Baptiste ; pour d'autres, Élie ; pour d'autres encore, Jérémie ou l'un des prophètes. " Jésus leur dit : " Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? " Prenant la parole, Simon-Pierre déclara : " Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ! " Prenant la parole à son tour, Jésus lui déclara : " Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l'emportera pas sur elle. Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. "